<<
>>

PLine1 nous apprend que vers 1'an 4θ avant notre ere, Ma- murra, Chevelier romain et Contemporain de Cesar a Ie premier re- vetu son habitation a Rome de minces plaques de marbre (crustae). Cette nouvelle decorationdans !'architecture romaine reςut en

2

Iatin Ie nom d'Incrustatio marmorea ∙ L’angouement pour cette for­me d'incrustation etait si grand que m⅞me des ecrivains et dejpσe- tes en parlεient∖ ELle connut une grande vogue et persists en Italie et dans toutes les provinces durant 1'6poque romaine avant de passer en Byzance.

!'incrustation en marbre 6tait la plus coħteuse et la plus Iuxueuse decoration murale des grand edifices publics et des pie­ces les plus representatives des dβmβures de famill es aisees. On la retrouve surtout dans les tiιermes. Les trouvailles d’incrusta­tion βn marbre, attest6es d’un bout a 1’autre de 1'Etapire romain ne sont pas frequentes∙ Lea elements qui ont echappe aux griffes du temps constituent Ie plus souvβnt le4 pet its fragments de pla­ques sans decoration et Ie plus rarement des particules de revete- ment rβstes aux murs. Les edifices dont Ie revetement est conserve en plus grande partie sont rares∙ On peut citer Ie domus portant Ie relief de Telef et lea thermea (suburbanae) de 1 *epoque flavien- ne & Herculanum^; quelques habitationset edifices publics^ des II-IVe siecles et un collegium^ du IV siecle a Ostie et un etablis-

- 355 -

eoment de bain &Bbcba Ilika?au nord do BBrgamon do IMpoqua d tHadrien9 dStruit en 1904»

Les dessine de certains artistes de la Renaissance tβmoi- O gnβnt de quelques rev%tβments de Rone: curia Julia de IMpoque de Ibmitien9 IMgliae Sainte-Constancβθ et la basiliquβ1° de Juniua Bassus du IVåsiecle∙

Oi a proposS des reconstructions grapbiques du rev⅜temβnt de quelques monuments, Stablies a partir de matSriβl et dejdonnSes Ineuffieants: 1 texcubatorium11 de la VIIåcohorts de Rome (vers β 12

Ie milieu du IIåsi⅜cle)9 la source de PeirenS a Corinthe (mi­lieu du IIåsiecle), la bibliotheque1^ de Flavia MelitinS dans ltasklepion (ItSpoque d tAntonin de Pieux) a Pergamon9 les ther- mes1^ de Faustine la Jeune a Milet et la basilique1^ de Constan­tin ⅛ Rome (vers ltan 320).

Barmi les musSes qui possedent la plus grande quantite de fragments de rev¾tement en marbre provenant de differents edifi­ces, il faut citer ceux de Treves1

Plusieurs savant (J.Middleton9 E. GrUg er, Fr. Krischen9 D. Kr ea­ch er st autres) mentionnont ou traitent9 dans Ieurs Studes9 telle ou telle question concernant ItIncrustation en marbre9 mats il ó en a peu qui Iui Consacrent des recherches approfondies et plus dStaillSes sur la technique* la dSnomination9 ltorigine9 les par- ricularitSβ et la diffusion. Il stagit de O.Deubner1?, T.Itohrn1θ et surtout G.Becatti1θ.

⅛ 1964, dans la vallSe de la riviere Armira (Rhodopes ori- entaux) on a mis au jour une villa20 qui reprSsente un monument Ãemarquable en ce qui concerns Ie revβtement en marbre∙ Rlle est situSe. a 4 km βu sud d tIvaIlovgrad (Bulgaria) et a 40 km au sud- Sst dtEdirne (Hadrianopolis antique)· Klle a un vasts pSristyls avsc un impluvium profond9 ontourS d tuns colonnade aux parapets reliSs par des hermes∙ Ls sol de la plupart dss pieces est rev⅜tu do mosalquss∙ EdifiSe au dSbut du IIåsi⅛cle9 modIfiSe et Slar- gie, la villa fut IncendiSe a ItSpoquo des invasion des Goths (376-378).

Les mure du pSristylβ Staient rev∂tus d’une incrustation on marbre blanc∙ Apres la dstruction do la villa, les SlSments de

ItIncruetatlon sont tomble dea mura∙ Caux do la moitil sud du pl- riβtyl∙ f uront pilllβ, al or s quo IMpaie anas de terra couvrant la Boltid no rd con a err a uno grande quantity dee Illmente de 1'in­crustation· Beaucoup do coβ Ildmenta ont ltd trouvlβ au baβ du mur, Jueto au-deseoue do lour emplacement· Cela facilita la recon­struction du βysteme dlcoratif et la dlsignation de 1 *emplacement original de cheque Illment du TevBtement mural·

Au cours dea fouillea, on a mis au Jour 2750 Ildments ent³ere et fragmentls du rev%tement en marbre, qui ltd Constituds en 32 groupes∙ Ltemplacement de certains Ildments du schdma de la compo­sition fut mis au point & partir de Ieur forme et de Ieura dimen­sions·

La dlcoration Imitait une colonnade· Eb baa dea socles lia­ses Itaient enfoncls dans la mosalque9 βurmontlβ de aocles profi­lea ∙ Beaucoup de aoclea sont conssrvda in aitu∙ Suivaient des pi- Iaatrea alternant avec des panneaux∙ Cheque pilaatre Comprenait une baae, un fht et un Chapiteaux∙ Il ó aveit entre les baaea dea plaques Iisseal entre les fhts - de grands panneaux Ornementla et entre les Chapiteaux - de petits panneaux dlcorls.

Au-deaaus des pilastres courait une frise ornementle, surmontle de grandee pla­ques lisses∙ A la partie suplrieure, Ie revfctement se terminait par une corniche prof ills et Iisse . La hauteur des murs, ainsi de­cores, Itait de 3∙5O m. Une pareille decoration existait dans une pi⅛ce de la partie et de la villa, dont presque rien n test con­serve»

Les chapiteaux sont scu∣ptls, les pilastrea-cannells et les corniches, les socles, les bases et certains encadrements profi­les· Les ornements des panneaux et de la frise sont incises et beaucoup dtentre eux portent les traces de couleur rouge· Lee bords dea grande panneaux sont decores de Iierre9 de petits dau­phins, de compositions architecturales9 de meandres et dtautres Ilements decoratifs. Les petite panneaux portent dea figures glo- mltriques9 alors que la frise est remplie de peltes et de figu­res glometriques∙ Les Illments du rev%tement sont attachls au mur par des crampons de fer aur une Ipaiese couche de mortier∙.

Les Chapiteaux x de la villa constituent la plus riche trou-

Veille de Chapiteaux de revfctementβ Ils sont au nombre de 26, ëåå uns ð³èç Gifferents que les autres∙ La plupart d9entre eux portent au milieu de 19abaque une figure: aigle, tete de m0duse, de bac­chante, de femme, de satjre, escargot, Ιέzara ou petits dauphins· Le revfctement en marbre, coπne 1 ∙atteβte Ie style des feuil- .-⅛4ι

les d9acanthe, fut pos£ deux³erne quart du IIc siecle. Les cha- Piteaux ont des analogies exact åå avec ceux des Edifices de 1 ∙epoque d lHadrien (117-138) - d 9Heraclee Perintje sur la mer de Liarmara2^ (deux Chapiteaux au musee d lIstanbul), d9Aphrodisias2^ (deux Chapiteaux de 1 ∙exc⅛dre de la palestre des thermes d9Had- rien) et d9Ephese2^ (la biblloth⅛que et Ie museum), ainsi que de 1,0poque d 9Antonin Ie Pieux (138-161) de l9^sklepion a Pergamon (temple de Zeι½ Λsclepios25, ja -Pibliotheque, Ie th6fttre et la partie nord du portique2θ)∙ A la mfcme 6poque remonte 14 groupe de chapiteaux dont la feuille d9acanthe du milieu est remplacee par 27

un kimation Ionique ∙

Le revfctement de la villa romaine ne fut paa l9oeuvre de mal- tres du pays - ilβ Mtaient venus d’Orient.

Lea carriereβ de marbre ⅛ 5 km a 19ouest de la villa permirent d9amenager dans Ie voisinβ- ge un atelier de taille de pierre et de sculpture qui travaillait sans doute aussi pour Handrianopolis.

Grfcce ⅛. des Circonstances heuPeuses, on peut admirer da nos jours une des plus grandee oeuvres, les premieres en date, de cet atelier· La reconstruction graphique ou cheque element a retrouv6 88 place OTiginelle nous montre, pour la premiere fois, une incru- statiρ marmorååsous sa forme authentique du sol au plafond, Ia- quelle, pour Ie moment, est unique aussi par la mani⅛re dont elle fut ornementee∙

Γes incrustations que nous avons enumerJes au debut et celles dont il ne subsiste que beaucoup moins de fragments sont surtout en plaques 3ε¾ιs decoration, en marbre blanc ou polychrome. Elles ne recouvrent 'que la partie inter!eure dee murs, la partie supe- rieure 6tant d6cor0e en stuc∙

Ikie variety des revetements non ornementes sont ceux ou les pilaβtreβ bordent des niches cu, θu besoin, a representer des ni­ches sur des φurs entiers ou 5.- n 9y aπ a pas (les thermes a Pacha - 358 -

Ilikat Ie biblioth⅛que et lee themes de ItAaklepion ê IfergamonA be8 rev⅜tements ornement6s sont tree pea. Ici Ie βysterne des pilastreβ ββt de rigueur. A l,oαβBtl un petit groups en est const!- tud ⅛ Home et ⅛ Ostie par un monument du Iβr siecle (Coris Julia) et troiβ monuments du IV siecle (la basilique de Constantinv IMg- Iise Sainte Constance et la basilique de J∙Basβus)∙ Parrni ces der­nier s figures Ie rev Stement du collegium d tOstiev execute dans la technique d ’opus sectile· H avait 6td execute dans la direction du plafond au solv sans Stre achevd ⅛ cause de la destruction de IMdifice.

A 1,est,outre Ie revfttement de la villa romaine d lIva- Ilovgradt on ne peat mentionner que IMdifice public & Tomis

(Constance) qui conserve une Certaine quantity de fragments ou les ornaments gdom6triqueβ sont executes de mani⅛re plset³que.

Les auteurs antiques, tout coone les chercheurs de nos jours admettent que I1Incrustation en marbre provient d lAsie Mneure ou . elle apparut vers Ie milieu du IVåsi⅛cle avant notre eret pour remplacer avantageusement la technique coftteuse des blocs de mar- bre29φ Le plus ancient monument possSdant une pareille decorationt est, θelon Plinev Ie palais de Mausole (377-353) avant notre ere S Halicarnasse^0. LMpoque helldnistique ne nous a pas Idgud jus- qd⅛ present des monuments qui attestant la continuity de la te­chnique d'incrustation, appliqude par Mausole. A ce propos il con- vient de tenir compte de la situation dconomique prdcaire du mon­de helldnistique apr⅛s les diadoques. Ce fut une pdriode d Mppauv- rissementv et par consequent la technique Coftteuse ne put passer des palais dans les demeures de partiquliers et connaltre une lar­ge diffusion· Cependant elle trouva un terrain propice a Rome vers Ie milieu du Ier siecle avant notre erev quand cette villa oon∂⅛ one prosperity dconomique certains.

La revue de tons Ie monuments connus jusqu⅛ present atteste que ltemploi de ItIncrustation en marbre connalt trois pdriodes d Mpanouissementv notamment les dpoques d tAugustev d tHadrian et Antonin Ie Pieux et de Constantin Ie Grand· La premiere pdriode est celle de la conqu⅜te du monde helIdnletiquev et Ie plus gr~ud nombre de monuments sont conserves ê Rome. La deuxieme periodev Iide aux voyages et a 1'attention dtHadrian pour la culture helld- - 359 -

Tiistique9 offre Ie plus grand nombre de monuments dans les pro­vinces Orientales: ^sie9 AchaIa9 Thrace.

Au cours de la troisieme p6riode9 la vie politique de Rome fut transferee a l,eβt9 apres IMtabliseement de la nouvelle capitale de l,htapire: Constantino­ple· LMpanouiseement de I1Incrustation en marbre pendant Ie IVå eiecle s,est manifesto tout Particulierement dans les monuments de Rome9 en Italie et dans les terras pres de Constantinople - la Thrace at la M6sie Inferieure.

L1Incrustation en marbre de la villa dtIvallovgrad apparti- ent ⅛ la deuxieme p6riode de IMpanouissement de cette technique decorative.

1. PLIN. 9 Nat. hist.9 XXXVI9 43.

2 . CIL9 III9 6671.

3, BECaTTI G. Edificio con opus sectile fuori Ibrta Marina. - wScavi di Ostiaw9 VI9 Roma9 1969, p.154 sq., not.1-3, 59 7-10, 12-17.

4∙ DEUBNER O. Expolitio. Inkrustation und Wandmalerei. - RM9 LIV, 1939∙ P.22, tabl.3; MAlURI A. Ercolano. I nuovi scavi (1927- 1958), It Roma9 p,15θ sq., fig.123, p.359, fig.228, 289.

5∙ BECATTI Gv Mosaic! e pavimenti mar more!· - nScav³ di Os- tiaw9 IV9 Roma, 1962, p.23∙ 24, nr.28, tabl.CCX (terme del Foro); p.2θ, tabl.CCX9 47, 49 (domus di Amore e ⅛iche); p.184 sq., nr. 342, tabl.CCX (domus reg.IV, is.III,4); p.213∙ tabl.CCX (domuβ della Fortuna Annonaria); tabl.CCX (cortile del Dioniso); CALZA G., BECATTI G. Ostlal Roma, 1964, p.44.

6∙ BECATTI G∙ Edificio con opus sectile.

7∙ SCHUC11HARDT W.H. Historische Topographie der Landschaft.- wAltertttmer von Psrgamon", I9 1. Berlin, 1912, p.131 sq. (descrip­tion et photo d'apres Dbrpfeld); DEUBNER O. Expolitio, p∙22 sq.9 fig.4.

θ∙ LANCIANI B. The Ruins and Excavations of Ancient Rome. London, 1897, p.265 sq., fig∙100∙

9∙ STERN H. Les mosalque de Sainte-Constance a Rome.- ’’Dumb. Oaks Papers”, 12, 1958, p.159 sq., 208 sq. , fig.48-50.

10. BECATTI G. Edificio con opus sectile, p∙lθl sq∙, ⅛abl. B et LXXXI-LXXXIII avec biblIographie complete.

11. MIDDLETON J.H. The Remaine of Ancient Rone· London-Edin­burgh, Ronet 1892, I, p.3O9, 311, fig.14; II, p.156.

12. STEVBVS G.F. The Pountain of Peirene in the time of He­rod eβ Atticus. - AJA, XXXVIIIt 1934, p.55 sq. ; HILL B.N. The Spring Peirenet Sacred Spring. - wCorinthwl I, 6, Princeton,1964, P∙97 aq∙

13. DEUBNER O. Expolitiot p.22t fig.4.

14. KRISCHBV Pr. Milett I, 9, Berlin, 1928, p.5Ot56,61t66t

75, Θ5t fig.80t 87, 106t tabl∙XVI, XXt XXI.

15∙ MINOPRIO A. A Restoration of the Baeilica of Constantine, Rome. - PBSR, XII, 1932, p.l eq-, tabl.X-Xll.

16. HETTNER P. Die rθmischen Steindenkmfiler des Brovirzlel- museum zu Trier. Trier, 1893, p.210 sq., Nr.582-585; KRTfcER E. Die Befestigung von marmornen i/andbekleidungen in rβmiεchen Bau- werken. - wR*0m.-germ. Korrespondenzblattw, IV, 1911, Trier, p. 76 sq.,fig.43-45 ; KRENCKER D. Das r3mische Trier. Berlin, 1925 tp. 58t tabl.XIt2, XVI,3∙ KRBICkER D., KRUGER E., LffiMAN H. , WACHTLER H. QLe Trieren Kaiserthermen. Trier, 1929, p.3O5 sq. , fig.455-528; KOETHE H. Die Trierer Basilica.- wTrier. Zeitschr.w, XII, 1937, p∙137 eq.

17. DEUBNER O. Expolitio; Incrustation. -REt Suppl. VII, 1940, p.285 sq.

18. DOHRN T. Crustae. - RM, LXXII, 1965, p.127 aq.

19« BECATTI G. Incrostazione. - EA*A, IV, 1961, p.130 sq. ;

Idem. Mosaici e pavimenti, p.2βθ sq.t 274 sq., 363 Sq. ; Idem, Edi- ficio con opus sectile, p∙123 eq.

20∙ MJIA JE ÍÎÂ À. ß. Ðàç êîï êèòå íà ðèìñêàòà âèëà ïðè Èâàìëîâãðàä ïðåç 1964 ã.-"Àðõåîëîãèÿ”, 1965,2, ñ.20 ñë.; Mladenova j. Lb

villa romaine d lIvaIlovgrad.- wActes du I Congres international des etudes balcaniques et sud-est europ0ennes”. Sofia, 1970, p. 527 aq.

21. ÌËÀÄÅÍÎÂÀ.ß. ÎáëèÄîâú÷íèòå êàïèòåëè îò âèëàòà ïðè Èâàèëîâ- ãðàä. - ÈÀÈ , ÕÕÕÏ, 1970, ñ.129 ñë.

22. MERCKLIN E. Antike Figuralkapitelle. Berlin, 1962,ð.37, 46 sq., Nr.113 a,b, fig.195, 196.

23. Ibid.t Nr∙ 112à, b, fig.l98atÜ.

24» "Forschungen In Bphesof ". Wient IV, 1, 1932, P∙4, fi⅛^. 10t 12 (ft·.Knoll); V, lt 1953. p-17, fig.26 (W-Wilbery)t p.83 βq. (J∙Keil); KEIL J. Bin FQhrer dur ch die RuinenstWtte und i⅛re Ge- Bchichte. Wien, 1964« p∙IO? βq∙

25 F DEUBker O. Des Asklepieion von Pergaaon. Berlin, 1938, p.53∙ fig.46; WIEGAND Th. Zweiter Bericht Qber die Ausgrabungen in Pergamon 1928-1932: das Asklepieion.- Abhandlungen der BreuB. Akad. der Wise·, 1932, phil.-hist.Klasse, Nr.5. p.28 sq∙

26. DEUBNEii O. Dae Asklepieion, fig.33. 34; WIEGANDTh. Das Asklepieion, p.21 sq., fig∙10 (>DEUBλτSi, fig∙37), 11. 13∙P∙2Θ sq.

27 ∙ WIEGAND E∙ Baalbek und Rom, die rUmisehe Reichskunst in threr Bitwicklung und Differenzierung. - JdI, XXIV1 1914, p.89 so., fig.41, 42;

1935, c.45 MBrtCKLIN E. Figuralkapitelle, p.152.

28. CANARACHE V. Edificiul cu mosaic din Tomis. ¹ø¸å d tar- Cheologie de Constanza. Bucarest, 1966; BUCOBALA M. LMdifice romain a moeaTque de Tomi. Iiusee d*arch6ologie de Constanza,l975 ∙ p∙15 sq., fig.6,a,b; 7a, b.

29 ∙ BECATTI C. Inerostazione, p.131 {"fcsaioi e psvimenti”, p.26C sq.

30, PLIN.,Nat. hist., XXXVI, 47.

<< | >>
Èñòî÷íèê: ÏÐÎÁËÅÌÛ ÀÍÒÈ×ÍÎÉ ÈÑÒÎÐÈÈ È ÊÓËÜÒÓÐÛ (ÄÎÊËÀÄÛ XlV ÌÅÆÄÓÍÀÐÎÄÍÎÉ ÊÎÍÔÅÐÅÍÖÈÈ ÀÍÒÈ×ÍÈÊΠÑÎÖÈÀËÈÑÒÈ×ÅÑÊÈÕ ÑÒÐÀÍ «ÝÈÐÅÍÅ») II ÈÇÄÀÒÅËÜÑÒÂÎ ÀÍ ÀÐÌßÍÑÊÎÉ CCP ÅÐÅÂÀÍ 1979. 1979

Åùå ïî òåìå PLine1 nous apprend que vers 1'an 4θ avant notre ere, Ma- murra, Chevelier romain et Contemporain de Cesar a Ie premier re- vetu son habitation a Rome de minces plaques de marbre (crustae). Cette nouvelle decorationdans !'architecture romaine reςut en:

  1. LA CRISE DANS LA COKSCIHiCE DU CITOYEN ROMAIN A L' EPOQUE D’AUGUSTE (d,apr⅛s Ovide)
  2. ÑÀÁÀÒÅÍÛ (ëàò.Sabatheni1ãðå÷.∑αβαθηvoi) - ñì. Ñàááàòåè.
  3. ÊÀÁÀËÅÍÖÛ (ãðå÷.Kαβαλeυς) - ïîëèñîíèì, æèòåëè ãîðîäà Êàáàë â Àçèè. È. íèêè:I äî í.ý. - Alex. Polyhist. Fr. 64. P. 234. VI í.ý. - Steph. Byz. s.v.
  4. Rscentes Decouvertes de l∙archeologie polonaise du monde antique
  5. IMfOBTATION DS LAMPES ATTIQUE3 EK THRACE AU
  6. § 1. «Ñåìü ÷åëîâåê èçâåäàííûõ» (Act.6,1-7) è ñòàíîâëåíèå ðàííåõðèñòèàíñêîãî äèàêîíàòà
  7. ÑÎÄÅÐÆÀÍÈÅ
  8. Antonio Invemizzi THE CITADEL OF PARTHIAN NISA
  9. ÈÑÒÐÈß È ÅÅ ÑÎÑÅÄÈ ÍÀ ÐÓÁÅÆÅ IlI-II ÂÂ. ÄÎ Í. Ý.
  10. § 6. «Òàê íàçûâàåìûå “äèàêîíû”»: ýâîëþöèÿ «ñàêðàëüíîãî ñëóæåíèÿ» â ðàííåõðèñòèàíñêîé ëèòåðàòóðå
  11. § 1. Òåðìèíîëîãèÿ «ñëóæåíèÿ» â àíòè÷íîé äî-õðèñòèàíñêîé è íå­ õðèñòèàíñêîé ëèòåðàòóðå
  12. LA PLACE DE LOfiIENT ET DE LfOCCIDENT DANS LES PROJETS DU IiOUVEMENT DE C ATILINA
  13. ΟΧΛΟΣ ÎÒ ÝÑÕÈËÀ ÄÎ ÀÐÈÑÒÎÒÅËß: ÈÑÒÎÐÈß ÑËÎÂÀ Â ÊÎÍÒÅÊÑÒÅ ÈÑÒÎÐÈÈ ÀÔÈÍÑÊÎÉ ÄÅÌÎÊÐÀÒÈÈ’